Par quoi commencer ? Bonne question. Non ?
Le bâtiment est merveilleux, les auditoriums sont confortables à l’ouï, au regard et au corps car on y est ergonomiquement bien assis.
Autrement la restauration y est vraiment à la hauteur de nos modestes personnes. La preuve : il y a même un “larbin” pour nous servir les plats chauds. Il y a même de très jolies hôtesses d’au moins deux sexes différents.
Ne parlons pas des larbins et larbines qui servent le café, le vin et nous ont confectionnés un fabuleux cocktail.
L’hôtel fut une merveille parmi les merveilles. Un Ibis majestueux avec balcon (le rêve pour un fumeur). Je leur ai, comme à mon habitude, piqué deux serviettes et deux rouleaux de PQ. Il ne se situait qu’à 500 mètre du lieu de la rencontre.
L’allocution inaugurale à bien donné le ton des deux journées à venir.
La pair-aidance y a été promue comme un tournant irrémédiable dans les métiers de l’accompagnement. De même que la recherche avec devient incontournable dans les travaux des chercheurs en sciences sociales.
J’avoue que je somnolais un peu.
Ensuite j’ai assisté à l’atelier numéro 1: ” l’échange des savoirs entre pairs “.
C’était très intéressant.
Mais je m’attendais à au moins entendre un pair aidant. Mais non les chercheurs savent mieux parler de ces sujets.
Moi qui vais prochainement devenir aidant cela m’a frustré. Néanmoins je tiens à mettre une mention honorable à Ève Gardien qui nous a parlé de la pair-aidance de manière très complète et par là même nous a démontré son utilité voir sa nécessité.
Après j’ai vu Iulia, Jacques et Valérie. J’ai rejoint Benoît et Valérie au café d’ à côté. Iulia, Jacques, son accompagnatrice sont venus nous rejoindre. Ensuite Sylvie est venue nous rejoindre téléphoniquement.
Il s’agissait pour eux de préparer l’intervention du lendemain.
Quant à moi, je les quitta là pour m’en aller vaqué à mes occupations.
En effet , je devais retrouver un de amis Facebook qui était dans l’urgence de me voir. Ce fut une bonne soirée.
Ce matin fut très riche en informations. Les intentions du cnsa sont formelles. Il s’agit bien de mettre en avant le rôle des usagers experts dans les politiques publiques et de renforcer leur implication dans les instances décisionnelles.
Ce matin il y avait une personne en situation de handicap sur l’estrade.
Elle était en fauteuil roulant et elle souffrait de graves troubles de l’élocution. Son discours, bien qu’à moitié compréhensible pour moi, était vecteur d’espoir. De plus il s’agissait de mettre en avant la capacité d’agir.
Un jeune entrepreneur qui a vécu en itep durant l’enfance témoigna de son rétablissement et comment il avait retrouvé de la capacité d’agir.
La fondatrice des G.E.M m’a fait poser beaucoup de questions par son intransigeance à vouloir absolument substituer le terme client au terme usager. Cependant elle à émis un constat que je ne sais que trop vrai, celui des gem qui ne sont plus aux mains des usagers mais des cadres des structures auxquels ils sont adossés .
Alors je suis intervenu pour parler des pairs-aidant dans le cadre de l’analyse de la pratique qui se font exclurent.
En effet, lors d’une analyse de la pratique à laquelle deux pairs-aidants assistés une éducatrice leur a demandé de les faire sortir. Dans un contexte où le travail sur la relation usagers-éducs et éduc-éducs y est centrale cette demande m’apparu outrageante à l’égard des deux pairs. Comment aborder et analyser sereinement les difficultés relationnelles en l’absence de l’un des protagonistes.
Alors je demanda au jeune entrepreneur comment aurait-il réagi si on lui avait demandé de sortir d’une réunion pour évoquer son cas sans sa présence.
Et j’ai demandé à Mme Finkelstein, fondatrice des gem, comment elle parlerai à des travailleurs sociaux pour que ce genre d’exclusion disqualifiante ne se reproduise jamais.
Je mettrais mes mots sur l’intervention du groupe Capdroits qui fût un très belle réussite et se posa pertinemment en clou du colloque.
Par Nacerdine Bezghiche,
Facilitateur Capdroits,
Usager Expert,
Prochainenemt pair-aidant et consultant