Auteur : M’hamed El Yagoubi, chercheur post-doctorant en sciences cognitives-sciences du langage et sciences de l’éducation. Animation, coordination, authentification et publication dans des sites et des blogs sur le droit, la santé, l’éducation et l’écologie.
Contexte de description : Il s’agit ici d’une mise en forme intelligible des actions intenses et aléatoires, autant que faire se peut, d’une découverte par un ignorant qui je suis après avoir pu libérer ses pieds d’un tas de boue glaciale, insensible dans des mouvements rotatifs aux impasses imperceptibles. Chercher une issue c’est comme chercher un chat noir dans une chambre sombre. “It is very difficult to find a black cat in a dark room”. Un proverbe ancien.
Cette contribution est un produit inachevé d’un processus complexe de transformation d’une expérience douloureuse aux frontières poreuses découvertes par action en un savoir d’expérience en cours d’élaboration. Elle s’inscrit dans un contexte spécifique aux dimensions génératrices des interrogations profondes sur un ensemble de pratiques psychiatriques dans un centre hospitalier d’Aix-en-Provence centre et les collusions avec le service de la protection juridique des majeurs, la représentation de la puissance publique, la préfecture et des acteurs de la faune des faussaires.
Il a fallu une plongée en apnée dans cette histoire pour détecter l’encombrante présence des pesanteurs institutionnelles et semi-institutionnelles dans le monde psychiatrique en France. C’est à partir d’un cas édifiant qu’un point a été fixé sur une expérience vécue aux dimensions multiples pour aboutir à comprendre que par ses significations, il traduit un fait social et institutionnel complexe notoirement miné de mesures et de contraintes légales mais non conformes aux principes de droits humains et à la vie. Un monde de déshumanisation et de dépossession présenté dans deux facettes fallacieuses : Soins et protection.
Résumé : Cette situation décrit la façon dont l’entourage proche en qualité de compagnon a vécu différents évènements avant la mort de Nathalie (en 2014) qui avait un suivi psychiatrique hospitalier dénoué de toute sensibilité humaine et du respect de la dignité de la « patiente ». L’entourage qui je suis, proche et compagnon ignorant de toute la structure des boîtes noires des acteurs cités dénonce la nature des relations avec certaines institutions et l’application de certaines mesures dont une mesure de curatelle renforcée et une hospitalisation d’office en 2010 concoctées dans une entreprise répressive sans aucune référence aux droits, aggravée par des « soins » imposés jusqu’à la destruction totale de la victime en 2014 en dépit des alertes, des signalements et des rapports communiqués à tous les niveaux de la hiérarchie des services concernés. Preuves à l’appui. Cette expérience est travaillée en amont et en aval de ses dimensions pour être transformée dans la mesure du possible en un savoir d’expérience partagé dans le cadre des interactions et des interventions formelles et informelles.
***
Nathalie née en 1970. Morte en 2014 après de longues années de souffrance. Cause : « Défaillance respiratoire au surcharge médicamenteux » selon le certificat établi par le service de médecine légale 3 jours après sa mort. Laissant derrière elle son enfant et ses témoignages en manuscrit.
1 – Victime d’un traitement psychiatrique dangereux et mortel dans son dosage à longue durée sans aucune modification pour atténuer les effets secondaires dévastateurs.
2 – Traumatisée par l’enlèvement brutal de son enfant par le juge avec la complicité de la psychiatre juste après l’accouchement le 30 mars 2010. Elle ne l’a jamais vu en dépit des multiples démarches conventionnelles et sa déclaration de reconnaissance à la mairie.
3 – Mise sous curatelle renforcée suite à une ordonnance d’avril 2010, alors qu’elle était toujours en hospitalisation.
4 – Éjection de l’hôpital psychiatrique en avril 2010 par la psychiatre sans son enfant et sans aucun centime en dépit du courrier adressé à la même psychiatre le 23 avril 2010 dans lequel des informations lui ont été communiquées pour mieux tenir compte de ses conditions fondamentales.
5 – Dépossédée de ses allocations par les mandataires déléguées du service juridique de la protection des majeurs. Plusieurs courriers adressés aux services concernés : courrier du 04 juin 2010 au service social de l’hôpital sans compter des appels téléphoniques et des déplacements directs. Des dizaines de courriers également adressés à l’association mandataire et surtout à l’antenne locale. Des courriers adressés au service des juges des tutelles du Tribunal d’Instance ; Le dernier en octobre 2013, juste trois mois et demi avant sa destruction en janvier 2014.
6 – Hospitalisation d’office avec arrêté préfectoral suite à une pétition mensongère d’une partie du voisinage aux comportements malveillants contaminés par l’effet du communautarisme, abusant de sa vulnérabilité.
7 – Des soins imposés au CMP dès sa sortie en janvier 2011 jusqu’à sa destruction en 2014 à l’âge de 43 ans. Le même traitement psychiatrique médicamenteux avec surdosage et menaces récurrentes pour réhospitalisation. Aucune considération de son état de santé somatique malgré les signalements communiqués lors des rendez-vous avec la psychiatre.
Chronologie des actions rétroactives et proactives
1) 22/09/2010. Rapport remis directement au Directeur du pôle patient de l’hôpital psychiatrique.
2) 18/10/2010. Lettre au procureur d’Aix-en-Provence.
3) 14 mars 2011. Après avoir pris connaissance de l’arrête préfectoral du 18/10/2010 vers la fin du mois de février 2011, un rapport de quatre pages adressé à la préfecture via l’Agence Régionale de Santé (ARS) dans lequel a été demandé une audition pour contester, preuves à l’appui les motifs de son hospitalisation d’office. Aucune réponse. Rapport rédigé dans des détails crus.
4) 2011et 2012. Plusieurs courriers adressés à la maire d’Aix-en-Provence et aux élus.
5) 17 juin 2012. Courrier adressé à la préfecture.
6) 18 juin 2012. Courrier adressé au Ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement.
7) 2012 et 2013 et après sa mort. Courrier et contacts directs la ministre déléguée chargée des personnes en situation de handicap et la lutte contre l’exclusion, Députée des Bouches-du-Rhône. Preuves à l’appui. Merci pour ses appuis.
8) 28 décembre 2013 à 14h : 47 mns. Courrier adressé et posté sur le site de M. Denys Robiliard, Député chargé de la mission d’information sur la psychiatrie, juste 33 jours avant la mort de Nathalie
9) Des dizaines d’appels et de courriers aux associations et collectifs de défense des usagers et de lutte contre la maltraitance. Aucun geste.
10) Un rapport remis au président de l’université AMU. Aucune réponse.
11) Demandes déposées aux organsines du logement pour changer l’appartement à cause de harcèlement du voisinage. Aucune réponse.
12) Courrier au juge des enfants le 06/10/2010 pour justifier le lien enfant-mère. Copie disponible. Elle était chaleureuse.
13) 24/06/2011. Courrier au Conseil Général.
14) 11 juin 2011. Rapport remis au Procureur de TGI d’Aix.
15) Rapport au Conseil Général des Bouches-du-Rhône, le 14/06/2011.
16) Plusieurs courriers adressés au service juridique de la protection des majeurs du Tribunal d’Instance d’Aix. Le dernier a été le 07/10/2013 sans compter des déplacements directs en compagnie de la victime. Aucune réaction. Voir copies. Pire. Parti pris explicitement pour l’association mandataire.
17) Un courrier posté sur le site de Mme Carla Sarkozy le deuxième trimestre 2010 : Possibilité de préciser le mois, le jour et l’heure.
18) Un rendez-vous pris à la fin de l’année 2013 avec une autre psychothérapeute fixé le 15 février 2014, deux semaines après sa mort. Elle a été bouleversée.
19) Un rendez-vous pris avec un dentiste à Marseille en 2013. L’association mandataire a résilié la mutuelle.
20) Des courriers et cadeaux adressés à son enfant via la Maison Départementale de Solidarité (Aix-en-Provence) jusqu’à sa destruction.
21) Rapport envoyé à l’antenne du quotidien de la région à Aix-en-Provence, La Provence. Silence.
22) 2012. Recours à un avocat à Aix-en-Provence pour récupérer l’enfant. Aucune réponse.
23) 03/02/2014. Réception du courrier pour examen de la demande du logement pour la victime provenant de la préfecture suite à l’intervention de la ministre.
24) Autres… sont plus nombreux.
Questionnements et pistes d’analyse suscités par la situation :
Le cas de Nathalie s’inscrit dans une signification globale de la maltraitance dans le monde psychiatrique et tutélaire.
Nathalie a été victime de la maltraitance psychiatrique médicamenteuse et de l’abus du système de curatelle jusqu’au niveau de la dépossession.
Elle aurait été sauvée si les services concernés avaient pris en compte une petite partie des nombreux rapports d’alertes et de signalements communiqués par son proche et compagnon. Aucune écoute.
La définition de ce fait social et institutionnel est bien explicité ici par l’ANESM (Agence Nationale de l’Evaluation et de la qualité des établissements et Services sociaux et Médico-sociaux ) et le Conseil de l’Europe (1987) : « La définition de la maltraitance retenue par l’ANESM est celle du Conseil de l’Europe de 1987 : Une violence se caractérisant « par tout acte ou omission commis par une personne s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique ou à la liberté d’une autre personne, ou compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière. »
Une mise violente à la rue sans aucune ressource et sans aucun accompagnement social et suivi médical sauf la présence soutenue de son compagnon.
Il n’était pas étonnant de constater des effets désastreux de la conjonction de la brutalité psychiatrique avec l’absence de soutien matériel et de suivi social avant d’avoir des informations sur la mesure de curatelle à son insu.
La psychiatre l’éjecta de l’hôpital en avril 2010 dans un état indescriptible, sans se soucier de son état physique et moral ni de ses ressources et de ses besoins matériels. En effet, lors de son éjection, l’action est exacte, Nathalie non seulement se trouvait dans un état mental et psychologique grave dû à la privation de son enfant mais de surcroît, ses allocations avait été coupées pour payer l’hôpital avec l’appui des juges de tutelle et la complicité active du service social de l’hôpital.
La désignation d’une curatrice opérant dans le cadre d’une association suite à une ordonnance dans le cadre de ce qu’on appelle «la mesure de la protection judiciaire des majeurs», n’avait pas amélioré sa situation matérielle, bien au contraire. Et pourtant, la psychiatre avait été bien informée par courrier directement sur son état social et financier sans compter des appels téléphoniques quotidiens à son service.
Cette mesure l’a totalement dépossédé d’une façon encore plus grave de celle qui est décrite dans le livre de Valérie Labrousse (2014) : « LES DEPOSSEDES, Enquête sur la mafia des tutelles », éditions Du Moment. Un véritable dispositif d’affaiblissement et d’appauvrissement extrême des vulnérables. Non seulement ce qu’elle avait écrit était vrai, mais c’est du présent et du réel dans ses détails les plus édifiants. Cette auteure a entrepris une initiative courageuse et audacieuse en dépit des conséquences personnelles et professionnelles et des réactions violentes des acteurs concernés. Cela a été bien détaillé par une chercheure d’Aix-Marseille-Université, madame Sarah Costanza (2015).
Recommandations :
Quelques éléments pour une recommandation écologique :
1) L’urgence d’inverser le paradigme existant dans la relation soignant-patient en l’orientant dans une rupture vers une perspective écologique.
2) L’écoute active du patient et ses proches en tant qu’acteurs à part entière de la communauté de la santé.
3) Séparation entre le pouvoir psychiatrique et le pouvoir judiciaire et mettre fin à l’instrumentalisation de la psychiatrie par l’élimination de son penchant accusateur du fonctionnement cognitif.
4) Prise en compte de l’expérience du patient dans la gestion de son état de santé et son potentiel dans l’affranchissement des contraintes objectives et subjectives.
5) Contextualisation et articulation des dimensions sociales et écologiques dans la perception et la relation thérapeutique. Une véritable invention stratégique et alternative.
6) Mettre fin au fonctionnement du système de tutelle et curatelle dans ses formes actuelles. « Ce ne sont pas des mesures de protection mais des mesures qui entravent la liberté ». Voir les observations préliminaires de la Rapporteure Spéciale de CDPH-ONU, publiées le 13 octobre 2017.
7) Réintroduire le droit de manière explicite dans le secteur psychiatrique et lutter pour le faire valoir aux usagers dans ses dimensions nationales, européennes et internationales. La Déclaration universelle des droits de l’Homme le 10 décembre 1948 avec ses trente articles oblige à l’inscription en acte de la Convention Internationale des Droits des personnes Handicapées des Nations Unies.
8) Abolition des hospitalisations sous contraintes et toutes les formes de contention au nom des principes des droits de l’homme et de la dignité humaine de la personne accusée. Ce sont des formes de tortures dégradantes de la vie des personnes.
9) Reconnaissance et protection du statut de lanceur d’alerte contre la maltraitance psychiatrique et l’abus de tutelle et curatelle.
10) Bannir les concepts psychiatriques qui portent atteinte à l’idée de l’intelligence et ses facettes. L’intelligence est une qualité dynamique, complexe et évolutive aux dimensions multiples hors la portée de la psychiatrie et ses prolongements idéologiques. «L’intelligence organise le monde en s’organisant elle-même », Piaget (1937). Les sciences médicales, psychologiques et sociales doivent refonder leur paradigme dans la perception du l’humain, du processus et du vivant et s’affranchir du réductionnisme pathologisant et accusateur. Ces sciences sont invitées à réduire l’intensité de leur langage d’accusation et de privation du destinataire de son innocence par les jeux de juridiction linguistique spécifique à la langue institutionnelle, langue du pouvoir-agir. Le psychique est un développement qui se réalise dans des interactions réelles et complexes. Alexi Léontiev, Le développement du psychisme, 1959 éditions de l’université de Moscou.
11) Création d’un Observatoire indépendant sur les pratiques psychiatriques et l’abus de tutelle et curatelle en attendant une autre alternative et une déontologie de la profession.
Ce sont des éléments simples et plus simples que le simple. Malheureusement, aucun d’eux n’aura de chance d’aboutir dans cette société prise en tenaille par les scies d’une idéologie glaciale qui niche partout dans tous les étages des institutions et le labyrinthe du paradigme des sciences sociales et humaines, qui n’ont même pas une autonomie si minime qu’elle soit pour s’affranchir de la tutelle de cette idéologie et renouer avec leurs sémantiques fondatrices de leur légitimité.
Le cas de Nathalie a été un véritable apprentissage et un acte de connaître qu’il n’est pas un cas isolé. Il s’inscrit dans une signification globale d’une inhumanité grandissante érigée en modernité et en une rationalité qui par leurs pesanteurs scientistes masquent des pratiques gestionnaires mortifères pour servir un système de norme lui-même conducteur des boucles systémiques conservatrices d’un ordre oppressif et homogénéisateur destructeur.
A quoi servent des centaines des conférences, des colloques et des rencontres scientifiques ou militants autour des problématiques psychiatriques et du « handicap psycho-social » tant que la société elle-même demeure dans sa majorité indifférente et insensible ?
La radicalité de cette question n’est pas de l’extrémisme. Elle est tout à fait humaine dans ses fondements.
Principaux textes de droits mobilisés dans la situation ou qui pourraient l’être :
- La CDPH-ONU
- Rapport de la Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté (2016)
- Observations préliminaires de la Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées, Mme Catalina Devandas-Aguilar au cours de sa visite en France, du 3 au 13 octobre 2017
- Le rapport de la Cour des Comptes sur la protection juridique des majeurs publié le 04 octobre 2016. Une réforme ambitieuse, une mise en œuvre défaillante
- Le rapport de Défenseur des droits sur la faiblesse et la complexité du système de protection publié le 29 septembre 2016. La volonté du Défenseur des droits, qui est conscient de la complexité de ces questions et de la faiblesse des moyens des juridictions, est de provoquer une réflexion des pouvoirs publics permettant de préparer d’éventuels changements de principes qu’il recommande en conscience.
Eclairages issues de la mise en dialogue :
Les faits psychiatriques ont longtemps été confinés aux traitements des professionnels dans des circuits fermés au nom d’un professionnalisme réductionniste générateur des incompréhensions et des effets inhumains dissimulés dans des dossiers des patients au nom du secret médical.
Qu’est-ce qu’un secret médical dans un dossier d’une personne psychiatrisée ?
La question est plus importante qu’une réponse attendue. Elle permet de démonter les mécanismes de la production de l’ensemble des attributions concoctées dans un diagnostic programmé dans l’obsolescence et le réductionnisme mortifère de la complexité de la dynamique du fonctionnement cognitif et intellectuel de la personne patiente. C’est le propre même du paradigme psychiatrique dominant.
L’appropriation interactive et collective des connaissances sur l’intelligence et l’esprit dans leurs multiples dimensions à validité écologique est le propre même des nouvelles interactions entre des citoyens chercheurs de sensibilités diverses et des participants qui ont choisi de quitter des sentiers battus pour fonder et légitimer l’urgence de changer le regard sur des faits psychiatriques surdimensionnés dans un paradigme scientiste et surchauffé par le transit dans des canaux médiatiques. Du handicap mental ou psychique dans le langage psychiatrique et psychosociologique à l’incapable dans le langage juridique en passant par le dangereux dans le système médiatique, le processus de déshumanisation et d’infantilisation a atteint des limites qui relèvent de l’inacceptable dans une société qui affiche sur ses frontons les principes de droits de l’homme et de l’égalité.
Si vous vivez en France, jusqu’à quel point êtes-vous empoisonné par les mensonges au sujet de justice, d’égalité, de droit et de liberté ?
Etes-vous encore récupérables ?
Si vous voyez la vérité dans le fonctionnement du système psychiatrique et celui de la protection juridique des majeures, si vous étiez confrontés à la réalité de ce fonctionnement, seriez-vous encore capables de la reconnaitre à défaut de la critiquer, ou la perceviez-vous comme de la propagande et des mensonges ?
Cette découverte est le produit et le processus des démarches aléatoires d’un ignorant qui suis-je tout au long de l’accompagnement de Nathalie sans avoir une connaissance structurée si minime qu’elle soit sur le fonctionnement de la psychiatrie en France et son lien avec la justice et la puissance publique.
Est-ce qu’il s’agit de l’exagération ?
Je ne le pense pas vu les enchevêtrements dans le fonctionnement des services concernés et l’instrumentalisation de la psychiatrie elle-même à tous les niveaux et les échelles de la société dans l’accusation et la criminalisation de la différence qui dérange l’institution en tant que système de normes imposées. La France se présente dans ce paysage total comme l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne à l’échelle de la nation.
Les interactions entre des personnes concernées et des acteurs impliqués dans le processus de faire face, par des mécanismes des témoignages livrés sans contraintes constitueront notoirement des contre-mesures à l’impérialisme psychiatrique soutenu par des complexes des industries pharmaceutiques et ses suites politico-médiatiques suivis des cortèges des acteurs de la faune des faussaires (soi-disant acteurs sociaux de types accompagnateurs, éducateurs, aidants, tu (t)eurs professionnels, curateurs, associations subventionnées et non contrôlées, etc.) corrompus qui agissent dans des postures mercantiles de bas niveau non pour servir les victimes comme ils l’affichent dans l’objet et l’objectif de leur statut, mais pour se servir de leur cause à des fins inscrites dans des ambitions personnelles et professionnelles.
«Il faut vivre pour comprendre», disait Germaine Tillion (1907-2008).
Références :
Stanislas Tomkiewitz. (1999). L’adolescence volée. Editions Calmann-Levy.
Valérie Labrousse. (2014). LES DEPOSSEDES. Enquête sur la mafia des tutelles. Editions Du Moment.
Frank Hagenbucher. (2010). Lettre ouverte à un tu(t)eur professionnel. L’Harmattan. Paris.
Christophe Dejours. (1998). Souffrance en France. La banalisation de l’injustice sociale. Seuil.
Jeannette Pols, dans Caty Bazinet. (2014). Une contribution essentielle au réseau de la santé.
Frank Hangenbucher. (2006). Tutelle et maltraitance du grand âge : Une exception française. Le Mague.
Alexi Léontiev. (1959). Le développement du psychisme. Editions de l’université de Moscou.
André Jacob. (1976). Introduction à la philosophie du langage. Editions Gallimard. Paris.
Etienne Balibard, Emmanuel Wallerstein. (1998). Race, nation, classe. Les identités ambigües. Editions La Découverte, Paris.
Edward T. Hall. (1971). La dimension cachée. Editions du Seuil. Paris.
Stuart Firestein. (2012). Ignorance : How It Drives Science. Oxford University press.
Sarah Costanza. (2015). La protection du patrimoine des majeurs protégés. Aix-Marseille-Université.
Jean-Piaget. (1937). La construction du réel chez l’enfant. Delachaux et Niestlé. Paris.
M’hamed EL Yagoubi. Contributions spéciales sur le cas de Nathalie : www.cvjn.over-blog.com