8 février – Journée de dialogue “Accessibiliser le droit à l’autonomie de vie : enjeux professionnels et normatifs”

Journée de dialogue accessible sur place ou à distance.

Capdroits anime une communauté mixte de recherche qui s’appelle « Droits Humains-Capacités-Participation ».

Cette communauté mixte de recherche regroupe des chercheurs, des personnes concernées par le handicap, et des professionnels ou des proches aidants.

Il y a plusieurs équipes.

Ensemble, nous essayons de mieux comprendre ce que sont les droits humains des personnes handicapées et comment faire pour les respecter.

Le 8 février, l’équipe de Paris et la chaire Accessibilité (CNAM) organisent une journée de dialogue.

Cette journée a lieu au Conservatoire des Arts et Métiers (CNAM) : 2 rue conté, 75003 PARIS.

Si vous ne pouvez pas venir, c’est possible de suivre les échanges en visio-conférence.

C’est une journée pour échanger entre chercheurs, professionnels et personnes concernées par le handicap et la vulnérabilité sur un thème.

Le 8 février le thème sera le droit à l’autonomie de vie et l’accessibilité. Nous allons nous demander comment on peut rendre ce droit accessible ?

Pour cela, nous avons invités des personnes à venir nous présenter leurs travaux et leurs réflexions.

Dans la matinée, nous discuterons de comment rendre accessible le droit à l’autonomie de vie. Des professionnels viendront présenter comment ils ont modifiés leur manière d’accompagner les personnes handicapées.

Dans l’après-midi,  nous discuterons du droit à l’autonomie de vie par rapport à d’autres mots comme « auto-détermination » ou « capacité juridique universelle ».

Si cela vous intéresse d’écouter et de participer, il faut vous inscrire.

Soit en cliquant sur ce lien : https://forms.gle/zLD6QZumxPPoHejL8

Soit en envoyant un courriel à : helene.capdroits@gmail.com

C’est gratuit.

Dans le document ci-dessous, il y a l’argumentaire et le pré-programme , et les informations pratiques

70 ans de la déclaration universelle des droits humains

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La démarche Confcap-capdroits s’est associée à la célébration des 70 ans de la déclaration universelle des droits humains en intervenant lors des événements organisés par l’Espace Ethique de de France. Responsable de la recherche à la Fondation Médéric Alzheimer, Fabrice Gzil a commencé par lire une partie du préambule de la déclaration : “L’Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits humains comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives”.

Puis son premier article : “Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.”

Il a souligné l’importance d’une approche par les droits de l’homme pour mieux prendre en considération les personnes atteintes par cette maladie. J’ai été invité à intervenir au cours de cette table-ronde “Alzheimer et Droits de l’Homme”, et ai pu souligner que la convention de l’ONU sur les droits des personnes handicapées avait participé à ma prise de conscience de l’importance des droits humains, aussi bien en tant que chercheur en sciences sociales qu’en tant que citoyen. Autrement dit, c’est par l’entremise de l’enjeu de la vulnérabilité que la prise de conscience et l’appropriation des droits fondamentaux se jouent pour notre génération. J’ai rappelé l’importance des associations d’usagers, du CFHE, mais aussi d’Advocacy, qui ont guidé la démarche Confcap dans la découverte de la Convention ONU sur les droits des personnes handicapées.

J’ai par ailleurs relaté et présenté lors de cette table-ronde les résultats de l’étude Specialz en présentant l’article “La difficile spécification des droits fondamentaux pour les personnes malades d’Alzheimer”, parue dans Gérontologie et société en 2017.

Note rédigée par Benoît Eyraud.

Recueil Confcap – situation #77 : Le mépris du concubinage de la personne protégée

Auteur : Gilles Raoul-Cormeil, Université de Caen Normandie, Faculté de droit

Contexte de description : Consultation au terme d’un colloque sur la vie privée des majeurs protégés, à la Faculté de droit de Caen le 7 avril 2017, par Mathilde Pommier (Nom d’emprunt), membre d’une association normande de patients.

Résumé : Le concubin d’une personne protégée ne parvient pas à obtenir de son tuteur, ni de l’EHPAD dans laquelle elle réside, l’attention nécessaire pour la recevoir chez lui, aussi longtemps que le couple le souhaite.

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À la suite d’un accident de la circulation routière, Gilberte Fleury (Nom d’emprunt) a besoin d’être accompagnée dans les actes importants de sa vie civile. Lire la suite